samedi 9 mai 2009

Le bobof ou une reflexion philosophique en partance pour la Belgique

Vive l'Internet mobile! roulant allegrement vers la Belgique pour un petit week end dépaysement (on est citoyen du monde ou on ne l'est pas) il me semble intéressant de vous livrer le débat socio-philosophique que nous avons eu mon cousin et moi à propos d'un nouveau profil de consommateur que l'on a prénomé : le Bobof.
Du déjà vu me direz vous? pas si sur. Le bobof est le croisement du bobo et du bof, et se nourrit également de quelques caractéristiques de nouveau riche. En voici la définition, telle que aboutie après trois heures de voyage.
Le bobof tient plus de l'état d'esprit que du personnage. Ce qui ne l'empèche pas d'être un homme riche, qui choisit par insolence et par pur snobisme de ne pas respecter l'élégance que lui impose sa classe sociale. Contrairement au nouveau riche qui va tenter d'être élégant et bien dans sa nouvelle peau sans y arriver, le bobof choisit de ne pas l'être. Dans la continuité.
Etre bobof c'est porter un jogging en réunion d'affaire, c'est également porter des chaussures bateau, un legging et les chaussettes par dessus!


Contrairement au bobo qui cherche l'authentisme, le bobof, lui, le fuit! il choisit de ne PAS consommer bio volontairement. Par SNOBISME!
Où vit le bobof ? dans un loft à Clichy avec gazon et tournesols en plastique et panier de basket sur la terrasse. Ou encore dans un logement fraichement construit de Boulogne, des Zacs, de Asnières ou de Macena. Le bobof possède de nombreux jeux vidéos mais n'y joue pas. Le bobof fait du sport sur sa wii. Le bobof sert à ses amis à table un plat surgelés Picard encore dans l'emballage d'origine.
Le bobof consomme subway de temps en temps, et passe ses vacances à Centerparcs. Il dort de temps en temps à l'hotel Ibis. Il lui faut des chaines, mais à sa mesure. Sa destination voyage? sûrement pas Barcelone! Anciennement Bobo, elle est devenue teeeeellement bof aujoud'hui.
Qui est un bon bobof ? Jacques Chirac qui demande à son chauffeur d'aller lui acheter des andouillettes. Ou encore David Lachapelle ou Jeff Koons.
Pour conclure, Pour être un vrai bobof, il faut que cela se voit! Et bien que contrairement à son ami le bobo il n'apprécie pas la culture, être bobof c'est d'après mon cousin :"tout un art!"

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